octobre 02, 2025

Théâtre moderne



Proposition de scène de théâtre à la Cité Universitaire, 

le plateau est penché, et peut retomber complètement en bascule, la pièce se joue en équilibre!



Texte d'une pièce: on peut utiliser d'autres pièces de théâtre classique ou contemporaines, l'idée est de mettre en scène un jeu, que la pièce soit encore plus intrigante avec son décor!

Scène 7 Acte V Macbeth Shakespeare 
MACBETH — Pourquoi jouerais-je le fou romain et me tuerais-je — de ma propre épée ? Tant que je verrai des vivants, ses entailles — feront mieux sur eux. 
Rentre MACDUFF. 
MACDUFF Tourne-toi, limier d’enfer, tourne-toi. 
MACBETH — De tous les hommes, je n’ai évité que toi seul ; — mais retire-toi, mon âme est déjà trop chargée — du sang des tiens. 
MACDUFF Je n’ai pas de paroles, — ma voix est dans mon épée, scélérat ensanglanté de forfaits sans nom ! Ils se battent. 
MACBETH Tu perds ta peine. — Tu pourrais aussi aisément balafrer de ton épée — l’air impalpable que me faire saigner. — Que ta lame tombe sur des cimiers vulnérables : — j’ai une vie enchantée qui ne peut pas céder — à un être né d’une femme. 
MACDUFF N’espère plus dans ce charme. — Que l’ange que tu as toujours servi — t’apprenne que Macduff a été arraché du — ventre de sa mère avant terme. 
MACBETH Maudite soit la langue qui me dit cela ! — car elle vient d’abattre en moi le meilleur de l’homme. — Qu’on ne croie plus désormais ces démons jongleurs — qui équivoquent avec nous par des mots à double sens, — qui tiennent leur promesse pour notre oreille, — et la violent pour notre espérance !… Je ne me battrai pas avec toi. 
MACDUFF — Alors, rends-toi, lâche ! — Et vis pour être le spectacle et l’étonnement du siècle. — Nous mettrons ton portrait, comme celui de nos monstres rares, — sur un poteau, et nous écrirons dessous : — « Ici on peut voir le tyran. » 
MACBETH Je ne me rendrai pas. — Pour baiser la terre devant les pas du jeune Malcolm, — ou pour être harcelé par les malédictions de la canaille ! — Bien que la forêt de Birnam soit venue à Dunsinane, — et que tu sois mon adversaire, toi qui n’es pas né d’une femme, — je tenterai la dernière épreuve ; j’étends devant mon corps — mon belliqueux bouclier : frappe, Macduff ; —
 et damné soit celui qui le premier criera : « Arrête ! assez ! » 
Ils sortent en se battant. Macbeth est tué.


c'est le rendu numéro deux.

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